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--(RIEN)--

 

 

 

 

SOCIETÉ AMÈRE ANIMAL DANS LE VIDE - L’HERBE EST SI HAUTE ET L’OÉCAN ARIDE - CE SOIR LES MORTS DE CE JOUR SE DISPUTENT LA PALME - LA MORALE - LA DÉMENCE - L’ODYSSÉE EST PORTÉ PAR LE VENT - ÉTENDARD D’UN AMOUR SUBLIME - DANS LES FLAMMES JE RETOURNE VIVANT MARCHER SUR LES RUINES - JE TRANSGRESSE LE VOILE DÉCHIRE MON HUMANITÉ - JE VEUX LA CADENCE ATOMISER LA SOUFFRANCE - PRIS PAR LA MAIN DES HOMMES ARMÉS ME JETTENT A TERRE - ENFANTÉ CIVILISÉ SOCIALISÉ ON ME DONNE MA CHANCE - JETÉ DANS LE VIDE LIBERÉ DANS L’ESSAIM MON CORPS SORTI DES CAMPS - DANS LA MER SUR LE FEU LA HAUTEUR

Des pierres assemblées

Des jardins immobiles

 

Des terres pétrifiées

Des corps nouveaux

 

Des forges embrasées

Des armes tranchantes

 

Des masques innombrables

Des théâtres immortels

 

Des mots discutés

Des bouches agitées

 

Des sciences maîtrisées

Des Hommes sans Dieu

Il est venu jouer son Stetson et danser le son

 

D’un malentendu pour un jeu individuel

Il a tiré – Il a tué

D’une balle pour un duel

Il a tiré – Il a tué

 

Au centre des masques et DU miroir

Face libre et jeux de hasard

Il est sorti – il ne danse plus

 

QUAND LE COUP PART – C’EST LA FIN

 

Face au miroir – je prends mon arme – J’arme mon arme – Et je danse

QUAND LE COUP PARTIRA – CE SERA LA FIN

 

 

Dans un grand silence – J’ai navigué longtemps

 

L’eau a coulée sous LE pont

J’ai séché mes larmes

La rivière s’est tarie en amont

J’ai posé mes armes

 

La parole s’est perdue sur la route

Les mots on séchés dans la soute

Des pierres reformées de matières dissoutes

 

D’une saison sèche d’un temple sable

J’ai cueilli ces quelques pierres

D’un vent sifflant d’une étoile filante

J’ai cueilli ces quelques pierres

 

Au bord du monde

J’ai posé ces quelques pierres

 

Au sommet des surfaces et de l’envers

Au solstice du son et des centres vides

La poésie anarchiste chante ses vers  

Des masques scéniques dans LE miroir du vide…………………………………………………………………..........

 

 

QUAND CE SERA LA FIN – LE COUP PARTIRA

Vieil endroit

Vieux zinc

 

On descend

Voir le monde

 

Même lieu

Incertain

Infini

 

Mêmes personnes

Pas toujours

 

On y vient

Pour parler

Pour rêver

Raconter

Critiquer

Pas toujours

 

On dit rien

On écoute

Et on rentre

 

On revient

D’ailleurs

D’en face

Avec son chien

Avec vous

 

Dans ce monde

Bien au bord

Pour chuter

Tous égaux

Dans le rien

 

Porter des pierres et remonter les montagnes

Ramasser des branches et reconstruire les arbres

Pousser des cris et ranimer les êtres

Éteindre le feu et enfouir le métal

Dormir dans la rivière et attendre la pluie

A partir d’ici, je laisse ma trace.

A cet instant, moi, je, crée.

La trace comme une flèche lancée.

Une trajectoire, Un son, Un début, Une fin,

Un recommencement.

Ceci, cette trace parmi les traces.

Des traces abandonnées, disparues

Découvertes, recousues, sauvegardées, cultivées

 

De territoires multiples et circulaires.

Sans origines, moi, je, vis.

Fraternel à l’Unique multiple.

Je poursuis la retombée.

 

Toi, moi, la trace, les traces

A l’arme lourde

Nos rêves, nos illusions

Une heure, un jour

L’amour à l’unisson.

 

Sur des champs glorieux

Des lits ouverts

Comme des tombeaux radieux

Dans l’ombre et la lumière.

 

A corps perdus

Nos ventres dès lors

Offerts et dévolus

Au feu des morts

Art et Culture

Avec S et sans S

Entre chien et loup

Avec laisse et sans laisse

 

On parle de culture

Avec S et sans S

Moins souvent d'art

Avec S et sans S

 

Des églises, des chapelles

Des centres communautaires

Des cultures et des arts

Aux frontières et gouvernes

 

Maîtres et ministres

Des arts, de la culture

De qui du chien ou du loup

Est libre et sans marques ?

Je suis ange à tête de chien

Moitié ange, moitié chien.

 

Je suis ange à tête de chien

J’hurle dans la meute drapé de plumes

D’elle.

Homme parmi les chiens

Elle m'a voulu ange à tête de chien

 

Je suis ange à tête de chien

Émasculé par une lame,

Une sœur d’airain.

 

Je suis ange à tête de chien

Ma peau décousue par une brème

Chrétienne.

 

Je suis ange à tête de chien

Je nourris une fleur à dents de chien

Qui saura recoudre mon corps humain.

Voici une ode gardienne du silence.

Bergère de notre troupeau, d’atomes.

Atome du silence.

At home.

Une  condamnation, une sentence.

Om silence.

La promesse des monastères.

Étrange conscience pour ne pas se perdre, revenir à nos sens.

 

À ciel ouvert nous aimons les mots, à tous les sens, parfums et teneurs.

Les mots nous ont portés, perdus.

Nous revenons vivants.

Pétris, tordus, asséchés, empierrés.

Soldats pour une bataille sans arme, sans violence.

 

Nos corps ont disparu dans la couleur.

Restent nos âmes, nos larmes.

Élan de béatitudes, de pulsations souveraines.

 

Il n’y a plus d’amour au goût de terre, de fruits, de sel.

Il y a le vent, le silence, les aplats de couleurs

Nous sommes les points, les pigments.

Le sang sur la toile, sur les murs, sur le ciel.

Le pigment sur les plumes des oiseaux.

 

Nous vivons ainsi noyés.

Nous connaissons l’eau et le fleuve.

Nous avons voyagé de la montagne à l’océan.

Le chant des vagues est un silence profond, une éternité.

Et sur les hauteurs de la terre, un aigle nous attend.

Est-ce ainsi la liberté ?

 

Sur les hauteurs, la lumière.

Dans les tombeaux, la noirceur.

Nous aimons l’amplitude, le néant de nos êtres, l’absence de nos corps.

Ta peau

Une trace sur ta peau

Une cicatrice sur ta peau
Un goût sur ta peau

 

Ma peau

Une ombre sur ma peau

Une mémoire sur ma peau

Un écho sur ma peau

 

Pauau

Une nuit du Pauau

Un battement du Pauau

Une médecine du Pauau

 

Pogo

Un tambour de ta peau

Un chant de ma peau

Une danse du Pauau

À propos d'un trio de jazz

 

Une lueur, un envol, un feu,,,

Horizon immense martelé par le temps,

Infâme qu'il est,

Nous voilà pris, enveloppé d'une toile, un cocon fantastique,

 

Des marteaux s'agitent sur des cordes sonnantes à l'envie,

De rivières éclatantes, de couleurs et d'ombres,

Le vent soliste chante à l'oreille du pendu des éclisses,

Tirant des ses doigts un végétal élancé, à le faire vibrer,

Frappé de désordre, la peau éclairée de métal,

Nous emmène au-delà des landes et des eaux,

 

Des rêves conduits par des ailes galantes,

Un incendie, une nébuleuse, une trajectoire,,,

La métamorphose d'un faune

 

À la croisée des escortes des chemins de hallage

Sur les berges parfumées, tes effluves, mon, voyage

Sur ta peau frissonnante mon ventre en apôtre

À rendu son verdict qu'il y a moi et un autre

 

Un rustre, un sauvage, un coquin, un maraud

 

En divine Lilith tu chasses ce mufle derrière moi

Tu le traques sans répit cet égoïste, ce phallo

Il ne peut s'endormir dans le lit des Naïades

Tu les éloignes de son souffle âpre animal

 

Tu t'invite masqué sublime Aphrodite

À la féerie d'un faune, sa métamorphose

Lui versant à la bouche un flacon d'ivresse

Un vin passionné, élevé dans l'amphore d'Éros

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